Minuta di lettera di Giulio Cesare Ferrari a “Cher Monsieur”

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Bologna, Viale Osservanza 34
27 Juillet 1924
 
Cher Monsieur,
Je vous prie avant tout de m’excuser si je vous ai laissé attendre cette réponse à votre lettre du 29 juin, qui pourtant, faute d’adresse exacte, m’est arrivée seulement il y a une quinzaine de jours. J’ai été et je le suis encore entièrement occupé.
Je tacherai de répondre à votre questionnaire d’après l’ordre établi par vous.
1) La métapsychique, la si bien nommée, n’est pas encore une science. Il lui manque trop de données précises nécessaires et suffisantes, on n’en connait pas les limites, la prévision logique en est excluse, etc. Pourtant j’ai l’impression que nous ne soyons pas loin de individualiser le principe logique qui va permettre a quelque homme libre et de génie, a quelque esprit parent de M. Ch. Richet [1], d’organiser toute la métapsychique on certaines parties de sciences psychiques, en vrai et solide science.
J’ai dans l’esprit (s’agira-t il d’une prémonition?) que d’un moment à l’autre arrivera dans le domaine de la métapsychique ce u’est arrivé dans la physique à la suite de la découverte de Mr. Röntgen [2]. La valeur pratique énorme des rayons X fit d’abord l’impression d’escompter tout l’intérêt scientifique de la découverte occasionnelle de Röntgen. Peu à peu, pourtant, et à la suite des études de Laue [3], des frères Bragg [4] , de Van der Broek [5], du De Broglie [6] etc. sur les spectres de haute fréquence, la vraie nature des rayons X fût clairement envisagée et conséquemment fût résolu le problème de l’analyse de la matière. Car les dernières recherches ont désormais permis d’établir les lois fondamentales qui régissent les phénomènes extrêmement complexes qui se passent à l’intérieur de l’atome.
Personne n’aurait pu certainement prévoir ces conséquences admirables de la découverte, je le répète, occasionnelle, de Mr. Röntgen, au moment on elle fût accomplie. Or je pense, ou, mieux, je sens, j’ai l’impression que, de même il existe, peut être d’ores et déjà quelque manifestation non suffisamment estimé digne d’être intensivement étudiée, on même inexpliquée, qui attend l’homme nouveau de science et de foi, que l’étudiera de propos ou occasionnellement et nous permettra de coordonner, et de mieux connaître si non d’expliquer les manifestations métapsychiques connues ou mieux descriptes jusqu’à présent.
Mon expérience relativement aux phénomènes métapsychiques intellectuelles et physiques est très limitée. Je me suis attaché a démontrer la banalité d’un phénomène bien net de vrai et propre prémonition symbolisé dans les proverbes de tous les peuples («lupus in fabula», «lorsqu’on parle du loup on en voit le queue», etc., publié dans ma Rivista di Psicologia, vol. III, 1907, n. 3, p. 377 [7] et avant dans «The Annals of Psychical Science», Sept. 1905). J’ai publié le cas de prémonition plus frappant qui existe a cause de sa netteté et de sa documentation précise. Il s’agit d’un de mes élèves [8] qui en août 1922 rêva que le pape Benoît XV serait mort entre le 20 et le 25 janvier 1923 et M. Ratti aurait été nommé pape à sa place (v. Un sogno profetico avverato, en Rivista di Psicologia, vol. … 1923, n. …, p. …) [9]; je connais des cas bien documentés de télépathie, de clairvoyance d’une personnalité étrangère mais vivante: mais hormis que avec les médiums Paladino [10] et Politi [11] je n’ai vu de phénomènes physiques intéressants, bien que ce soient ceux ci que j’ai cherché avec le plus grand intérêt.
2) J’ai répondu déjà au moins en partie. Je ne connais pas les méthodes employée jusqu’ici pour pouvoir les juger du point de vue d’un incompétent tel que je suis. Un observation général, pourtant, est permise: et c’est que d’ordinaire les personnes qui assistent aux séances son très mêlées, et il est bien difficile qu’elles ne s’influencent pas mutuellement. En outre d’ordinaire dans chaque séance apparaissent des phénomènes si différents de nature et d’apparence qu’il est difficile que l’assistance soit égale ment préparée a les étudier individuellement.
Sans vouloir prévoir les possibilités du demain, il me semble que, pour le moment, il serait utile de nous limiter a l’examen des faits intellectuelles (ou moyen de la notation objective, immédiate et précise, et du calcul des probabilités), et des faits physiques. Pour ceux ci, qui pour moi sont les plus intéressants, car ils peuvent nous permettre d’attaquer le problème général, il faut seulement avoir recours a des physiciens professionnels, et modernes et a mentalité ouverte devant les possibilités moins attendues. Cela est nécessaire car l’étude moderne de la physique a montré que les influences matérielles sont si grandes que seulement l’habitude de laboratoire de tous les jours peut les mettre à l’abri contre les erreurs des sens et d’autout plus je ne verra pas dire contre les possibles mystifications, mais au moins contre la tendance souvent bien naturelle d’attribuer à des entités iatrophysiques des faits explicables avec des raisons qui seulement aux non initiés peuvent ne pas apparaître comme des explications physiques.
3) A votre dernier question aussi je ne saurais répondre d’abord car je ne suis ni prophète ni fils de prophète; ensuite car il m’est impossible maintenant de savoir quelles parmi les recherches psychiques aboutiront à des conclusions indiscutables.
Je vous demande mille fois pardon de vous avoir fait attendre si longtemps une lettre si lapalissienne, mais prenez-vous en à vous de vous être adressé à une personne qui ne pouvait vous donner rien de plus.
Comme témoignage de mon intérêt aux questions métapsychiques j’ajouterai que dans le n. 3 de ma Rivista di Psicologia, maintenant sous presse, je publie deux articles sur l’argument: un de Pellacani défavorable [12], et un de Bonola, tout à fait favorable [13].
Croyez a l’expression de mon entier dévouement.
[Giulio Cesare Ferrari]
  
Caro Signore,
La prego innanzitutto di scusarmi se ha dovuto aspettare la risposta alla sua lettera del 29 giugno, che del resto mi è arrivata soltanto da una quindicina di giorni. Sono stato, e lo sono ancora, occupatissimo.
Cercherò di rispondere alle sue domande secondo l’ordine da lei stabilito.
1) La cosiddetta metapsichica non è ancora una scienza. Le mancano ancora troppi dati precisi necessari e sufficienti, non se ne conoscono i limiti, ne è esclusa la previsione logica, ecc. Purtuttavia ho l’impressione che non siamo lontani dall’individuare il principio logico che permetterà a qualche uomo libero e di genio, a qualche spirito affine a quello del Sig. Ch. Richet, di organizzare tutta la metapsichica, o certe parti delle scienze psichiche, in vera e solida scienza.
Ho in mente (si tratterà forse di una premonizione?) che da un momento all’altro arriverà nel settore della metapsichica ciò che è arrivato nella fisica in seguito alla scoperta del Signor Röntgen. Il valore pratico enorme dei raggi X sembrò inizialmente scontare tutto l’interesse scientifico della scoperta occasionale di Röntgen. Poco a poco, però, e in seguito agli studi di Laue, dei fratelli Bragg, di Van der Broek, di De Broglie ecc. sugli spettri dell’alta frequenza, la vera natura dei raggi X fu chiaramente esaminata e di conseguenza fu risolto il problema dell’analisi della materia. Poiché le ultime ricerche hanno ormai permesso di stabilire le leggi fondamentali che regolano i fenomeni estremamente complessi che agiscono all’interno dell’atomo.
Nessuno avrebbe potuto certamente prevedere queste mirabili conseguenze della scoperta, ripeto occasionale, del Sig. Röntgen al momento in cui avvenne. Ora io penso, o meglio sento, ho l’impressione, che forse esista o ci possa essere qualche manifestazione non sufficientemente ritenuta degna di essere studiata in modo intensivo, o anche inesplicata, che aspetti l’uomo nuovo di scienza e di fede, che la studierà di proposito o occasionalmente e ci permetterà di coordinare e di meglio conoscere se non di spiegare le manifestazioni metapsichiche conosciute, o meglio descritte fino a ora.
La mia esperienza relativa ai fenomeni metapsichici intellettuali e fisici è molto limitata. Mi sono interessato a dimostrare la banalità di un fenomeno molto chiaro di vera e propria premonizione simbolizzata nei proverbi di tutti i popoli (“lupus in fabula”, “lorsqu’on parle du loup on en voit le queue”, ecc. pubblicato nella mia Rivista di Psicologia, vol. III, 1907, n. 3, p. 377 e prima negli «Annals of Psychical Science», sett. 1905). Ho pubblicato il caso di premonizione più sorprendente che esista per la sua chiarezza e la sua documentazione precisa. Si tratta di un mio allievo che nell’agosto 1922 sognò che il papa Benedetto XV sarebbe morto tra il 20 e il 25 gennaio 1923 e che M. Ratti sarebbe stato nominato papa al suo posto (v. Un sogno profetico avverato, in Rivista di Psicologia, vol. … 1923, n. …, p. …); io conosco dei casi ben documentati di telepatia, di chiaroveggenza di una personalità straniera ma vivente, ma all’infuori che con i medium Paladino e Politi non ho visto dei fenomeni fisici interessanti, benché fossero questi che ho cercato col più grande interesse.
2) Ho già risposto almeno in parte. Io non conosco i metodi usati finora per poterli giudicare dal punto di vista di un incompetente quale sono. Un’osservazione generale, tuttavia, è permessa: ed è che in generale le persone che assistono alle sedute sono molto mescolate, ed è molto difficile che non si influenzino l’un l’altra. Inoltre in generale in ogni seduta appaiono dei fenomeni così differenti per natura ed apparenza che è difficile che chi assiste sia ugualmente preparato a studiarli individualmente.
Senza voler prevedere le possibilità del domani, mi sembra che per il momento sarebbe utile limitarci all’esame dei fatti intellettuali (per mezzo dell’osservazione immediata e precisa, e del calcolo di probabilità) e dei fatti fisici. Per questi che per me sono i più interessanti perché possono permetterci di affrontare il problema generale, bisogna solamente affidarci a dei fisici professionisti, e moderni e di mentalità aperta alle possibilità meno attese. Ciò è necessario perché lo studio moderno della fisica ha dimostrato che le influenze materiali sono così grandi che soltanto l’abitudine del laboratorio di tutti i giorni può metterli al riparo dagli errori dei sensi e non voglio dire dalle possibili mistificazioni, ma almeno dalla tendenza spesso molto naturale di attribuire a delle entità iatrofisiche dei fatti spiegabili con delle ragioni che solamente ai non iniziati possono non apparire come delle spiegazioni fisiche.
3) Anche alla vostra ultima domanda non saprei rispondere, innanzitutto perché non sono profeta né figlio di profeta; inoltre perché mi è impossibile ora di sapere quali fra le ricerche fisiche si affermeranno con delle conclusioni indiscutibili.
Le domando mille scuse per averle fatto attendere così a lungo una lettera così lapalissiana, ma disgraziatamente per lei si è rivolto ad una persona che non poteva darle niente di più.
Come testimonianza del mio interesse per le questioni metapsichiche, aggiungerò che nel n. 3 della mia Rivista di Psicologia, ora in corso di stampa, pubblico due articoli sull’argomento: uno di Pellacani sfavorevole, ed uno di Bonola del tutto favorevole.
Credete all’espressione della mia intera considerazione.
[Giulio Cesare Ferrari]

[1] Charles Richet (1850-1935), premio Nobel per la fisiologia nel 1913 per le sue ricerche sull’anafilassi. Nel 1922 presentò all’Accademia delle scienze di Parigi il suo Trattato di metapsichica, che divenne un classico in questo campo, dando un nome alle manifestazioni paranormali e puntualizzando certe errate informazioni divulgate nei diversi settori dell’occultismo.
[2] Il fisico tedesco Wilhelm Conrad Roengten (1845-1923), a cui si deve la scoperta, nel novembre 1895, dei raggi X, per la quale ricevette il premio Nobel per la fisica nel 1901.
[3] Il tedesco Max von Laue (1879-1960), vincitore del premio Nobel per la fisica nel 1914 per la scoperta della diffrazione dei raggi X.
[4] Il fisico inglese William Henry Bragg (1862-1942) e suo figlio (non fratello) William Lawrence (1890-1971), vincitori del premio Nobel per la fisica nel 1915 per la costruzione del primo spettrografo a raggi X, il quale permise di determinare, sulla base dei fenomeni di interferenza, le strutture di numerosi cristalli.
[5] Il fisico olandese Antonius Van den Broek (1870-1926).
[6] Maurice de Broglie (1875-1960), fisico francese, anch’egli pioniere nello studio degli spettri di assorbimento dei raggi X.
[7] G.C. Ferrari, Previsioni d’eccezione. Al Prof. Enrico Morselli, in «Rivista di psicologia», 1907, pp. 377-387.
[8] Don Gaetano Dall’Olio, professore al Seminario di Bologna.
[9] G.C. Ferrari, Un sogno profetico, in «Rivista di psicologia», 1922, pp. 15-22.
[10] La celebre medium barese Eusapia Palladino (1854-1918), alla quale dedicarono i loro studi numerosi psichiatri e psicologi europei e americani tra la fine dell’Ottocento e i primi del Novecento (tra gli altri Arthur Levy, Cesare Lombroso, Enrico Morselli, Julien Ochorowitz, Charles Richet, Augusto Tamburini).
[11] Il medium Augusto Politi.
[12] G. Pellacani, Spiritismo e metafisiologia, in «Rivista di psicologia», 1924, pp. 127-135.
[13] F. Bonola, La trama dei fenomeni metapsichici, in «Rivista di psicologia», 1924, pp. 120-126.
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